L’arrière de l’équipe olympique canadienne de basket-ball masculin en 1984 et en 1988, et aussi le plus grand Dino de tous les temps de l’Université de Calgary, Karl Tilleman, connait l’importance de saisir les opportunités et développer des stratégies, même à partir des lignes de touche. Servant présentement une mission de trois ans pour l’Église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours avec son épouse Holly, née Walker, à Vancouver au Canada, Tilleman a récemment rempli ses fonctions à partir de son lit d’hôpital, souffrant du syndrome central de la moelle épinière à la suite d’un traumatisme.
Après avoir enseigné une discussion missionnaire à une amie de l’église, Tilleman a été gravement mordu par un chien d’apparence très calme. Fidèle à lui-même, il n'en a pas fait cas et à continuer à parler. Malheureusement, à cause de l’importante perte de sang, il a perdu connaissance et son visage a heurté de plein fouet un mur de béton. À cause de la chute, sa tête s'est renversée vers l'arrière, endommageant sa colonne vertébrale. Il est demeuré inconscient jusqu’à ce que les les services d'urgence le réaniment à leur arrivée. Pendant les dix-sept jours qui ont suivi, à l’hôpital, Tilleman était initialement paralysé partir du cou. À un moment donné, le pronostic n’était pas seulement que sa mission se terminerait plus tôt que prévu, mais également qu’il ne pourrait plusmarcher à nouveau. Lorsque Tilleman a appris la nouvelle, il a décidé de se concentrer sur ce qu’il pouvait faire et ne pas s’inquiéter du reste.
Trois fois champion olympique et aujourd’hui entraîneur en chef de l’équipe masculine de basket-ball à l’école secondaire Central Memorial, à Calgary en Alberta, Romel Raffin, est bien d’accord. « Karl sait comment et quand... faire les choses. » Il avait tout d’abord entendu parler du jeune homme mormon qui marquait 75 points en une partie, puis celui-ci est ensuite devenu son coéquipier qui fracassait les records de pointage, et ce, avant l’établissement de la règle des trois points. « Bien que Tilleman était une recrue, il gagna le respect de ses entraîneurs et de ses coéquipiers grâce à son incroyable éthique de travail », mentionne Ruffian. « Pendant les Olympiques, il illuminait l’équipe lorsqu’il quittait le banc, ce qui nous motivait à continuer. »
Selon le président Tilleman, il doit son rétablissement en grande partie aux tendres soins constants de son épouse Holly. Celle-ci admet que ce fut une expérience incroyable pour tous les deux. « Lorsque nous avons pris connaissance de sa blessure, nous nous inquiétions de ce que cela impliquerait pour Karl ». Holly est très reconnaissante de tout le soutien qu’ils ont reçu de la part des missionnaires, de ses anciens coéquipiers, de ses collègues ainsi que de leurs voisins. « Leur foi et leur soutien ont été très précieux pour nous. C’est un miracle que Karl ait été capable de retourner à son travail. » Elle a déclaré qu’il avait récemment recommencé à lancer au panier, et que le jeune qui mérita le plus grand Dino de tous les temps n’avait pas perdu son talent. En parlant de l’époque où il jouait au basket-ball, Tilleman a dit : « Nous avions le sentiment que nous pouvions nous mesurer à n’importe qui au monde, que nous pouvions accomplir tout ce que nous désirions dans la vie ». Son esprit d’équipe continue à motiver le président Tilleman, même lorsqu’il a été retiré de l’alignement pour un temps durant sa mission.