Communiqué de presse

La protection de la liberté de religion et de croyance à l’honneur à l’Université McGill de Montréal

W. Cole Durham, professeur de droit Susa Young Gates à l’Université Brigham Young et directeur du Centre international d'études juridiques et religieuses, a parlé de la diversité et de l’équilibre à atteindre entre la liberté religieuse et la non-discrimination sur les bases du genre et de l’orientation sexuelle lors d’un exposé à l’Université McGill les 24 et 25 octobre 2018.

Les conférences étaient organisées pour célébrer le 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH), un document fondamental écrit dans le but de fournir des paramètres pour la protection des droits fondamentaux humains. Le professeur Durham a souligné la diversité des rédacteurs de la (DUDH) : ils représentaient différentes traditions juridiques et culturelles issues de toutes les régions du monde.

 

Eleanor Roosevelt était une pionnière dans ce domaine. L’aspect pratique de sa philosophie se résume dans cette citation : « Où, après tout, les droits universels de l’homme commencent-ils? Dans de petits endroits, près du foyer – si près et si petits qu’on ne peut les voir sur aucune carte du monde. Pourtant, ils constituent le « monde » de l’individu; le contexte dans lequel il évolue; l’école ou le collège où il étudie; l’usine, la ferme ou le bureau où il travaille. […] À moins que ces droits aient une signification dans ces endroits, ils n’ont que peu de signification où que ce soit. »

En dépit de leurs différentes compréhensions des concepts de « la dignité et de la conscience », ces pionniers ont travaillé ensemble pour rédiger un document qui se voulait une base ou un cadre pour les droits de la personne partout dans le monde. Le professeur Durham a mentionné que « toutes les constitutions du monde, à l’exception de dix, ont été adoptées depuis 1945, et que la plupart d’entre elles ont été fondées sur la DUDH ».

Dans un effort pour expliquer l’importance de son sujet, la protection de la liberté de religion ou de croyance, Durham a déclaré : « La liberté religieuse ne traite pas uniquement de religion, elle nous permet d’élaborer différentes visions du monde et de former des communautés de diverses manières. »

Le professeur Durham a expliqué que le respect de la dignité humaine est le point de départ pour aplanir les différences et que l’on ne peut y parvenir que par un dialogue authentique. Il nous invite tous à voir au-delà des débats polarisés pour amorcer un véritable dialogue qui prend en compte différentes perspectives. « La notion fondamentale de dignité nous rappelle que chaque personne, y compris celle qui s’oppose à nos vues dans un débat, a une grande valeur et est digne de respect », conclut-il.

Le « Utah Compromise » (compromis de l’Utah) a été présenté comme un modèle de dialogue par lequel différents groupes en sont arrivés à se rassembler pour protéger les droits au logement et à l’emploi des LGBT, tout en garantissant les protections en matière de religion. Le professeur Durham a aussi souligné que « la liberté de religion est l’ancêtre des droits de l’homme, mais qu’il a été un ancêtre négligé ». La liberté religieuse a été chèrement gagnée au cours des siècles, et elle est doit être protégée et maintenue.

Remarque concernant le nom de l’Église : Quand vous parlez de L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, veuillez utiliser le nom complet de l’Église la première fois que vous la mentionnez. Pour avoir plus de renseignements sur l’utilisation du nom de l’Église, consultez notre Guide de rédaction.