Les membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours croient en l’importance de la famille. Nous croyons qu’elles sont fondamentales pour le bien-être des nations, qu’elles ont été instituées par décret divin et qu’elles ont un potentiel éternel. Bien que nous reconnaissions que chaque famille est unique et qu’une invalidité, un décès ou une quelconque circonstance particulière puisse nécessiter certaines adaptations, nous croyons que ces principes constituent des vérités éternelles :
« La famille est ordonnée de Dieu. Le mariage entre l’homme et la femme est essentiel à son plan éternel. Les enfants ont le droit de naître dans les liens du mariage et d’être élevés par un père et une mère qui honorent leurs vœux de mariage dans la fidélité totale. On a le plus de chances d’atteindre le bonheur en famille lorsque celle-ci est fondée sur les enseignements du Seigneur Jésus-Christ. La réussite conjugale et familiale repose, dès le départ et constamment, sur la foi, la prière, le repentir, le pardon, le respect, l’amour, la compassion, le travail et les divertissements sains. » (Extrait de « La famille : Déclaration au monde », septembre 1995)
Elder David P. Homer, un dirigeant régional de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours qui supervise le nord-est du Canada, nous fait part de ses réflexions sur la perte de sa mère, décédée en 2012. C’est lors de cette occasion spéciale qu’Elder Homer a exprimé sa reconnaissance pour les valeurs familiales apprises au sein de l’Église, des valeurs que partageait et défendait sa mère.
« Ma mère est décédée des suites de la maladie d’Alzheimer qui l’affligeait depuis près d’une décennie. Je suis reconnaissant qu’elle n’ait pas été seule pendant les derniers moments de sa vie et que lui aient été accordés des instants de cohérence pendant lesquels mes sœurs et mon frère ont pu lui faire leurs adieux.
Pendant que je prenais des dispositions pour voyager de Toronto (Ontario) à Salt Lake City (Utah), j’ai parlé à une infirmière qui m’a confié que ma mère faiblissait. Je me suis alors rendu compte que je n’arriverais peut-être pas à temps et j’ai donc demandé à ma sœur de porter le téléphone à l’oreille de ma mère. Je lui ai transmis mon amour et lui ai expliqué qu’il était temps pour elle de partir. Cinq minutes après cet appel, on m’a avisé que ma mère était décédée.
Certains pourraient dire que ces événements sont attribuables au hasard. Mais pas moi. Il m’a semblé que ma mère souhaitait parler à chacun de ses enfants; une fois cette tâche accomplie, elle a été prête à partir. Son souhait ne m’a pas surpris. Bien qu’elle ait été une femme dont la réussite professionnelle et personnelle fut impressionnante, rien ne surpassait l’importance qu’elle accordait à sa famille.
Après l’inhumation de ma mère, je me suis mis à réfléchir aux principes que j’avais appris relativement aux valeurs familiales. Mon père et ma mère avaient consacré leur vie à honorer ces principes et j’en avais été grandement béni.
Je sais qu’il y a des gens qui pensent autrement. Bien que je respecte leur droit à croire ce qu’ils veulent, je suis reconnaissant de ces vérités qui font mon bonheur. »
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La foi, la famille et la liberté de religion, trois principes d’une importance fondamentale pour les membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, ont fait l’objet d’un discours donné par Jeffrey R. Holland, un des apôtres de l’Église, et publié dans le numéro d’automne 2013 du Clark Memorandum (le magazine de la faculté de droit de l’Université Brigham Young).
Elder Holland y parle de l’importance d’une société centrée sur la famille dans laquelle les parents « nourrissent l’âme, le cœur et l’esprit des enfants ». Il ajoute que, de façon générale, « aucune société, quelle que soit sa taille ou sa composition, n’a le temps, l’argent et la volonté nécessaires pour combler les manquements au foyer ». Il suggère aussi que, plutôt que de redéfinir le mariage et la famille, « notre génération se doit de renforcer et de louer ce qui constitue le fondement de la civilisation depuis la nuit des temps ».