Communiqué de presse

Jour du Souvenir — La bataille de la crête de Vimy 100 ans plus tard

Le coquelicot, rouge, traditionnellement porté du côté gauche de la poitrine, près du cœur, est le symbole du souvenir. Chaque année, à la 11e heure du 11e jour du 11e mois, des membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours se joignent à des millions d’autres Canadiens sur les sites de commémoration, lieux de travail, écoles et foyers, pour honorer ceux qui sont tombés au service de leur patrie.

Ensemble, nous observons un moment de silence pour saluer le sacrifice de ceux qui sont morts aussi bien que de ceux qui continuent de servir. Nous portons le coquelicot rouge à compter du dernier vendredi d’octobre jusqu’au 11 novembre, jour du Souvenir.

 

Cette année marque le 100e anniversaire de la bataille de Vimy, lors de la Première Guerre mondiale. Quatre divisions canadiennes ont réussi à vaincre le bastion allemand le mieux défendu sur le front ouest, un escarpement d’une longueur de 7 km au nord de la France, qui avait déjà coûté 100 000 vies à la France lors de tentatives précédentes infructueuses.

La bataille a été un moment fort de l’histoire canadienne, créant un sens d’unité, d’identité et de nationalisme. Dans son livre Vimy, Pierre Berton écrit : « La Première Guerre mondiale a vu le Canada passer du statut de dominion de la Grande-Bretagne à celui d’une nation souveraine, un "avènement", comme certains l’ont dépeint. »

Quatre ans après la fin de la guerre, la France a donné au Canada un terrain sur la crête de Vimy, pour y ériger un monument qui fut inauguré en 1936. La stèle blanche et les sculptures obsédantes du monument de Vimy commémorent les 11 285 soldats canadiens tués en France qui n’ont pas de sépulture connue.

Une jeune membre de l’Église ontarienne qui est allée voir le monument avec son père cette année a raconté que ce fut une expérience émouvante. Elle a souligné les cicatrices évidentes de la guerre qui sont encore visibles et a fait remarquer qu’on avait l’impression d’être sur un sol sacré.

Les Articles de foi résument les croyances des saints des derniers jours. Le 12e article déclare : « Nous croyons que nous devons nous soumettre aux rois, aux présidents, aux gouverneurs et aux magistrats, et que nous devons respecter, honorer et défendre la loi. »

De plus, « si des saints des derniers jours sont appelés à se battre, ils peuvent prendre en exemple le capitaine Moroni, le grand chef militaire du Livre de Mormon. C’était un guerrier puissant, mais "il ne mettait pas ses délices dans l’effusion du sang" (Alma 48:11). Il était "ferme dans sa foi au Christ", et il se battait pour une seule raison : "défendre son peuple, ses droits, et son pays, et sa religion" » (Alma 48:13).

 « Si des saints des derniers jours doivent aller à la guerre, ils doivent y aller guidés par le souci de la vérité et de la droiture et le désir de faire le bien. Ils doivent y aller en éprouvant de l’amour pour tous les enfants de Dieu, y compris ceux du camp adverse. Puis, s’ils doivent verser le sang d’une personne, leur action ne sera pas considérée comme un péché. » (« Guerre »)

Gordon B. Hinckley, 15e président de l’Église, a dit: « Il y a des moments et des circonstances où les nations sont justifiées, en fait ont l’obligation, de combattre pour la famille, pour la liberté et contre la tyrannie, la menace et l’oppression. En fin de compte, nous, membres de l’Église, nous sommes un peuple de paix. Nous sommes disciples de notre Rédempteur, le Seigneur Jésus-Christ, qui était le Prince de la Paix. […] Cela nous met dans la situation de gens qui aspirent à la paix, qui enseignent la paix, qui œuvrent pour la paix, mais qui sont aussi citoyens d’un pays et sont soumis aux lois de leur gouvernement. En outre, nous sommes un peuple qui aime la liberté et s’est engagé à défendre la liberté là où elle est en danger. » (La guerre et la paix, conférence générale d’avril 2003)

Par Merrilee Fraser

Remarque concernant le nom de l’Église : Quand vous parlez de L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, veuillez utiliser le nom complet de l’Église la première fois que vous la mentionnez. Pour avoir plus de renseignements sur l’utilisation du nom de l’Église, consultez notre Guide de rédaction.