Communiqué de presse

Rencontre multiconfessionnelle en faveur de la liberté de religion à Edmonton

Des orateurs des communautés catholique, juive, mormone, musulmane et sikhe ont attiré, à Edmonton en Alberta, près de 300 personnes de diverses confessions religieuses au centre de pieu de Bonnie Doon de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours le 18 mars 2017 pour une conférence intitulée « Les libertés religieuses : échanges au sein de la communauté ».

« Du fait que la liberté de religion est notre plus grande liberté, nous devons nous efforcer de créer un espace où tous seront libres d’agir selon leurs croyances fondamentales et leurs valeurs, tant que cela n’empiète pas sur le bien-être ou la sécurité d’autrui. Cela est un traitement équitable pour tous, explique Elder G. Lawrence Spackman, un Soixante-dix d’interrégion de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. « Nous nous attardons aux valeurs que nous avons en commun, nous constatons où nous nous rejoignons, et nous trouvons des solutions qui ne forcent qui que ce soit à aller à l’encontre de ses croyances profondes. »

 

Sideed Ali, un musulman qui a vu un article sur Facebook quelques jours avant l’événement, était heureux d’avoir assisté à la conférence. « Les personnes qui partagent le même point de vue ont besoin de se rallier. Ces individus réfléchis doivent tenter de faire avancer les choses et d’admettre que nous devons vivre ensemble. Nous avons besoin de nous soutenir les uns les autres », déclare Ali. « Je considère cela comme faisant partie intégrante de notre devoir de citoyens, de notre responsabilité en tant que membres de groupes religieux différents. C’est formidable de voir tant de gens se rassembler et démontrer que nous pouvons atteindre notre but. »

Robert Mendenhall, président du pieu de l’Église de Bonnie Doon à Edmonton (Alberta), a présidé le comité organisateur de l’événement. « J’ai été heureux du taux de participation et encore plus de ce que les orateurs ont dit », a-t-il mentionné. « Ils m’ont apporté un merveilleux point de vue sur les libertés religieuses. Chacun a été en mesure de parler à l’assemblée en se fondant sur son expérience personnelle et sur ses propres croyances religieuses. Comprendre autrui est une source de force. C’était fantastique. »

Netta Phillet, directrice du Centre interconfessionnel d’Edmonton pour l’éducation et l’action et représentante du judaïsme conservateur, s’est adressée à l’assemblée. À l’issue du débat, elle a demandé que des événements du même genre soient organisés dans l’avenir. « De tels rassemblements sont essentiels sur une base régulière, a-t-elle affirmé. « Nous ne pouvons tenir les libertés religieuses pour acquises. Nous vivons dans un pays très libéral, mais les forces du mal tentent de nous diviser par la peur. Nous devons nous renseigner au sujet de notre propre religion et des religions des autres et ne pas vivre dans la crainte. Nous ne devons jamais laisser la peur guider nos actes. »

Elder Spackman a expliqué que l’intérêt de l’Église en matière de lutte pour les libertés religieuses date de longtemps, du temps de Joseph Smith, le premier président de l’Église. En 1843, Smith a dit : « Je suis tout aussi prêt à [mourir] pour la défense des droits d’un presbytérien, d’un baptiste ou d’un homme bon de toute autre confession; car le même principe qui piétinerait les droits des saints des derniers jours piétinerait ceux des catholiques romains ou de toute autre religion qui pourrait être impopulaire ou trop faible pour se défendre. C’est l’amour de la liberté qui inspire mon âme, la liberté civile et religieuse de tout le genre humain. »

(History of the Church, p. 498, 499 [extrait d’un discours donné par Joseph Smith le 9 juillet 1843 à Nauvoo, en Illinois])

Documentation supplémentaire

Remarque concernant le nom de l’Église : Quand vous parlez de L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, veuillez utiliser le nom complet de l’Église la première fois que vous la mentionnez. Pour avoir plus de renseignements sur l’utilisation du nom de l’Église, consultez notre Guide de rédaction.